[Intro]
Elle me tenait dans le creux de sa main et elle le savait. Je m'étais toujours moqué des gars qui parlaient d'amour. Rien que d'écrire le mot, je me sens impuissant mais c'est vrai. De toute ma vie, j'avais jamais ressenti ça pour qui que ce soit à part ma mère et ça ne me plaisait pas. Je l'pense du fond du cœur. Ça m'donnait l'impression... l'impression d'être faible...

[Couplet 1]
Faut qu’j’te dise combien j’ai mal, j’aurais pas dû m’attacher
Une barre de fer dans l’estomac, une grosse boule dans ma trachée
Mes larmes coulent mais, s'te plait, ne m’prends pas pour un faible
Pour t’expliquer, j’y vais en douceur, j’laisserai pas les bourrins faire
Je t’avais déclaré ma flamme car on m’a dit qu’tu bédavais
Moi, j’suis peut-être parano mais j’suis pas teu-bé, navré
Je fais que d'penser à toi et j’arrive même plus à grailler
Vu la dispute de l’autre soir, ma tristesse s’est agravée
Bref, qu’est-ce que j’voulais dire ? Ouais, j’pense que t’as tout gâché
Apparemment, tu t’en foutais, moi, j’m’étais amouraché
Repense à ce qui se passe, compare le bon et le mauvais
C’est difficile mais, à part toi, j’ai que le son et le brevet
J’étais fier d’être avec toi, sache que ça me flatte à l’idée
Que j’ai pu t’intéresser et il n’y a pas d’fatalité
J’veux que tu prennes ça en compte, j’espère que ma phrase t’a guidée
Même si j’ai été blessé et que j’suis rapta vite fait

[Refrain] ×2
J’sais enfin c’que j’voulais dire, j’ai retrouvé mes phases
Ton absence est trop néfaste et la solitude m’efface
Peut-être que ça va trop vite mais vaut mieux ça qu’un trou vide
Si on m’prescrit la folie, bah, je massacre un toubib

[Couplet 2]
Comment t’as pu me faire ça ? Au final, j’devais pas compter pour toi
J’pourrais pas être ton ami et puis être, par bonté, courtois
Putain j’crois que j’pète un plomb, ma seule issue, c’est dans le son
Au final, j’suis peut-être qu'un con qui se fait trop d’illusions
J’ai aperçu le bonheur mais on m’l’a repris aussitôt
Tu m’as brisé quelque chose qu’on n'répare pas dans les hôpitaux
Tu m’as fait goûté l’paradis et là j’retombe en enfer
Mes larmes coulent, pour les stopper, moi, j’sais pas comment faire