Actuelles IV (à Amnesty International) Lyrics

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire : « C‘est bientôt fini ! » à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur

Des gens qui perdent lentement leur avenir à force de se tuer au labeur
Des gens qui payent comptant ce que d’autres ont commis comme erreur
Des gens qui pleurent leurs rêves tués au grand jour, recroquevillés dans l‘obscur du regret
Des gens qui ayant assez de mourir à petit feu en viennent à s’immoler
Et ces « papiers messieurs, s’il vous plait ! » incessants
Et ces irrespects de l’humanité des gens qui ne sont pas blancs

Et c’est le regard qu’on ne porte même plus à notre semblable
Et c’est la dignité même qui devient une valeur jetable

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire : « C‘est bientôt fini ! » à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur

Des gens qui sont considérés plus petits que d’autres
Des gens qui finissent par se croire plus petits que d’autres
Des gens que l’on a rendu invisibles a force de dénigrer

Des gens qui ont rendu leur âme même en vie à force d’être insulter
Et ces gens qui meurent par temps de grands froids
Et c’est l’indifférence qui fait mourir de ne plus voir
Et ces gens qui vendent leurs corps pour vivre
Et c’est l’existence qu’ils nous vendent qui nous brise

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire : « C‘est bientôt fini ! » à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur
Des gens qui perdent lentement leur avenir à force de se tuer au labeur
Des gens qui payent conmptant ce que d’autres ont commis comme erreur
Des gens qui pleurent leurs rêves tuées au grand jour, recroquevillés dans l‘obscur du regret
Des gens qui ayant assez de mourir à petit feu en viennent à s’immoler
Et ces « papiers messieurs, s’il vous plait ! » incessants
Et c’est l’irrespect de l’humanité des gens qui ne sont pas blancs
Et c’est le regard qu’on ne porte même plus à notre semblable
Et c’est la dignité même qui devient une valeur jetable

J’aimerais ici entendre le souffle du soleil parler le langage de l’aube naissante, la promesse de tous les lendemains qui chantent en chœur
J’aimerais tant dire c‘est bientôt fini à toi qui hurle à la lune ta souffrance, la tendresse de tous ceux qui n‘ont d’œil que celui du cœur
J’aimerais ici entendre le souffle, mais
Mais avoir la conscience toujours au-dessus de l’appartenance

Paroles rédigées et annotées par la communauté française de Rap Genius

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Genius Annotation

Dédié à Amnesty International, ce morceau prétend s'inscrire dans la continuité des Actuelles de Camus.

Ces quelques essais étaient des réactions et des pensées sur les sujets de l'époque qui, selon Camus, se devait de soulever l'indignation.

Que ce titre soit référencé à Amnesty International n'est donc pas un hasard. Il s'agit en effet d'un organisme important qui s'atèle à la défense des droits de l'homme et du citoyen dans le monde entier.

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