Si c’était à refaire...

“Hardcore comme reconnaître ses torts” …

Premier album solo de Kery James, Si C'Etait A Refaire débarque dans les bacs le 11 septembre 2001.

3 ans après la sortie de l'album d'Ideal J Le Combat Continue, Kery revient dans un style inattendu, déroutant une grande partie de son public.
Mettant de côté l'imagerie kaïra qui faisait la marque de fabrique d'Idéal J et de la K'1 Fry Mafia, Kery revient avec un album empreint d'une maturité impressionnante (il n'a que 24 ans quand le disque sort).

Traumatisé par la mort de son meilleur pote, l'Intouchable L.A.S. Montana, A.L.I.X. est devenu Ali et a trouvé la paix à travers l'islam.
Si C'Etait A Refaire est teinté par la tristesse et les regrets d'une ancienne vie et la volonté d'être un meilleur homme.
Côté instrumentaux, Kery James a choisi de composer cet album sans instruments à corde ou à vent. Ce qui apparait en premier lieu comme une contrainte se révèle finalement comme l'un des plus grands atouts de cet album. Les instrumentaux exploitent aux maximum les capacités des instruments à percussion, en particulier des xylophones, et nous offrrent des atmosphères assez atypiques pour un album de rap.
L'album fait également la part belle aux sonorités d'ailleurs: caribéennes, africaines, arabes, etc.

Sur le morceau Ce Qui Nous Perd, Kery rassemble autour de son projet la Mafia K'1 Fry au complet, rebaptisée pour l'occasion “La Famille Africaine”. Mais comme il le dit dans l'intro du morceau, “La plupart de mes amis sont la, la famille africaine, même si on est 17 sur ce morceau, on sera jamais au complet”.

Aujourd'hui, Si C'Etait A Refaire est considéré par beaucoup comme l'un des très grands albums du rap français et certains de ses titres (Si C'Etait A Refaire, 2 Issues, 28 Décembre 1977 comme des morceaux cultes.