Traduction : avant que Jeannette (ndlr : Boughrab, chroniqueuse politique du Grand Journal) me demande “Pourquoi tu t'en vas ?” (Eh oui, la chronique de Stéphane de Groodt touche inexorablement à sa fin).

Mais ce petit détour hispanophone fait référence à une autre Jeanette, celle qui chantait dans les années 70' son plus grand succès “Porqué te vas” (tout se recoupe !) :

http://www.youtube.com/watch?v=SLxrrE6wC5I

Un succès tel que la chanteuse eut alors gratifié le monde entier de versions polyglottes du morceau, dont une dans la langue de Molière :

http://www.youtube.com/watch?v=2G-_lmBTrLQ

#BONUS GENIUS :

Le morceau “Porqué te vas ?” est resté relativement inconnu à sa sortie en 1974, et ce n'est qu'en 1976 qu'il explosera au yeux du public grâce à sa figuration sur la bande originale du film Cria cuervos de Carlos Saura – un film honoré du Grand Prix du Jury au festival De Caunes… Euuh de Cannes (voire annotation à la ligne suivante)

Salvador Dalí est célèbre notamment pour les morphologies “dégoulinantes” qu'il a peintes, à l'instar de ses Horloges :

La métaphore Dalienne décrivant une certaine forme de dégradation physique va s'appliquer aux 6 lignes suivantes, dans un champs lexical commun : ce corps qui – ligne après ligne – devient dégoulinant, flasque, mou, gras, bedonnant.

Référence au film Réservoir Dogs :

Si tu me flingue en rêve, tu me demandes pardon en te réveillant

• Homophonie entre “maux” et “mots”

• Métaphore filée du sang : “saigner”, “sa veine” (qui est une expression figurée pour dire “sa chance”), puis “les mots filent”, habile calembour qui nous fait entendre “l'hémophile”, pour rester dans ce champs lexical sanguin !

Mon père, ce héros est un film de de Gérard Lauzier avec Gérard Depardieu, sorti en 1991.

Le titre du film est inspiré de la première ligne du poème Après la Bataille de Victor Hugo :

Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous

(…)

Même si ce morceau rend plus particulièrement hommage à la ville de Bujumbura, Gaël Faye déclame ici son amour pour tout son pays, du nord au sud : de Bubanza à Bururi.