EXGZ

Morceaux :

1. Comme avant, Pt. 2
2. Solo
3. Symbiote
4. Regarde
5. Sans repos

RUBI

Morceaux

1. L’histoire commence comme ça (à écouter dans l’ordre)
2. Rubi ft. Rubi
3. Encore une
4. Rap Machine V2 1 Exe
5. Ma tess
6. Tout ira bien ft. Soprano
7. Nul au foot
8. Interlude 5 étoiles
9. Poudre dodo ft. Rubi
10. Interlude l’enveloppe verte
11. Lettre à mon ex
12. Pachémwa ft. Bigflo & Oli
13. Jamais content
14. Ça va
15. Au fond du miroir
16. L’anniversaire de Julie ft. Rubi

Référence au titre “Je peux rien faire” du groupe marseillais Soul Swing sorti en 1996 :

Je peux rien faire, spectateur du désespoir

Sample plus largement mis en lumière dans le tube “Nés sous la même étoile” du groupe IAM, sorti en 1997, repris plusieurs fois dans le rap francophone ; d'où l'utilisation du terme “ils étaient nombreux”.

Référence à une phrase culte tirée du morceau “Hardcore” du groupe Ideal J, sorti en 1998.

Hardcore, parce qu'abusives sont à ce jour les charges sociales
Hardcore, l’inégale répartition des richesses mondiales
Hardcore, hardcore comme reconnaître ses torts
Hardcore, les jeunes sont passionnés de films gore

Le sample qui ouvre le morceau, et qui se répète en plusieurs variations sur l'instrumentale, est issu du titre culte “Cry Me A River” de la chanteuse américaine Julie London, sorti en 1955.

Ces deux phrases peuvent faire référence au livre Les Dix Petits Nègres (renommé Ils étaient dix en France, en 2020) de l'écrivaine anglaise Agatha Christie, sorti en 1939. Ce livre est lui-même inspiré de la chanson anglaise “Ten Little Niggers” adaptée en 1869 par Frank Green de la chanson américaine “Ten Little Indians” de 1868, par Septimus Winner.

[Spoiler] Dans le roman, ce sont dix personnes qui se retrouvent sur une île, isolée du monde extérieur par une tempête. Les personnes sont alors toutes tuées, les unes après les autres, à la manière des couplets d'une comptine qui parle de dix petits nègres, affichée sur le mur dans chaque chambre.

Dix petits nègres s'en furent dîner,
L'un d'eux but à s'en étrangler
N'en resta plus… que neuf !
[…]
Un petit nègre se retrouva tout esseulé
Se pendre, il s'en est allé
N'en resta plus… du tout.

Cette histoire a probablement inspiré Laylow pour écrire ce morceau. Ce sont ici des amis qui, une fois menacés par deux agents de police, sont poussés à s'entretuer pour sauver leur propre vie. Le tout est également raconté sur le rythme d'une comptine.

Ce sample, qui est extrait du premier couplet de Ice Cube dans le morceau “Fuck tha Police” de N.W.A sorti en 1988, est annonciateur du sujet principal du morceau : les violences policières.

33 ans séparent les deux morceaux.