“j'imaginais même pas” au lieu de “j’m'imaginais même pas”

j'extrapole peut etre un peu mais se pourrait-il que le rapport fait entre “vivre d'une manière carrée” et “suite logique” s'explique par le fait qu'en électronique un signal logique est un signal carré ?

Ici Orelsan met en valeurl'absurditée de la vie si elle doit se finir par la mort.

Il parle tout d'abord du “train-train quotidien”, dans lequel les gens sont “à fond”, “vivre d'une manière carré‘, on voit ici qu'Orelsan se détache de la "masse”, il assiste à une pièce de théàtre auquel il ne s'assimille pas puisqu'il observe de plus haut. Loins d'être une constatation orgueilleuse, on comprend qu'il est “perdu”, qu'il voudrait comprendre pour éventuellement être “Comme tout le monde”, qui qu'il n'y arrive pas. Il fait surement allusion au phénomène que la société vit, avec une scission claire entre les gens “rangés” et les “Fêtards”, “Geek” qu'Orelsan essaye de représenter dans ses musiques.

Il appose comme argument l'acceptation de la mort. “Tout parait absurde”, “Comme si mourir était la suite logique”, par opposition à d'autres qui disent que “la vie n'a de sens sans la mort”, il exprime ici un refus de la non-existence.

On peut aussi voir ça sous l'angle du fait qu'Orel pense que toutes les actions qu'il commet, bonnes ou mauvaises, sont inutiles si Dieu n'est pas là pour apporter le jugement; et en même temps si Il existe, le fait qu'il ne soit jamais intervenu et soit resté en dehors pour préparer le jugement de chacun terrifie Orel, qui a peur de ce jugement à cause des actions pouvant être considérée comme mauvaise (à mettre en lien avec les autres vers faisant référence à son rapport avec l'alcool et les drogues).