Ici, quitter le rivage est une métaphore pour symboliser la mort

Il reprend les deux dernières syllabes de “suicidaire” afin de rester dans sa figure de style qui est l’anadiplose.

Cela permet aussi dans le même temps de lancer la phrase suivante avec le terme “sidéré”

Dans toutes les religions, si l'on a une vie saine, où l'on suit les principes édictées par celle-ci, on connaîtra le paradis, après notre vie sur Terre.

Or, une vie faite de criminalité, de banditisme, ne peut que te mener vers l'enfer, mais sur Terre, ceux qui vivent grâce au banditisme, vivent aussi l'enfer, et le vivront encore après la mort, après le jugement dernier, c'est ce qu'explique Shurik'n.

L'argent récolté leur permet de mener une “belle vie”, soit le paradis terrestre ici mentionné. À savoir, ne plus galérer par manque d'argent, et profiter de sa vie.
Il peut faire référence au terme de “Dounia”, terme arabe redondant en Islam, puisqu'il correspond à cet idée de “monde d'en bas”, en opposition au paradis véritable.
Il représente ce bas monde, et l'idée que les gens finissent par s'y attacher, au lieu de continuer de croire en une vie dans l'au-delà. D'où le “Sur Terre, on construit son paradis”.

“Votre ami” c'est Frédo. Sa déposition, les deux précédents couplets. C'est surement un policier qui parle à Shams lors de la garde à vue. “Votre version des faits”, ce sont les deux couplets suivants de Shurik'n…

Le Hip Hop et donc le rap descend de la musique noire américaine comme le Jazz, apparu au début du XXème. Les champs de cotons étaient les hauts lieux d'esclavage. Les noirs américains, alors esclaves, chantaient dans les champs de cotons des “work songs”, puis petit à petit, c'est devenu le jazz.
C'est à partir de ces moments là que la musique a changé, et que l'on connait plusieurs genres (jazz, rock, hip hop, funk…)

GeniusLinguist:

Le blues est une musique qui a pour origine les chants afroaméricains où l’interprète exprime sa tristesse, d’où l'expression “Avoir du blues” = “éprouver de la tristesse, de la melancolie”

L'insouciance de la jeunesse, croquer la vie à pleine dents!

Essayer de garder la tête haute et un peu de dignité même si l'on est à côté du caniveau, c'est à dire dans la rue.

Les SDF dorment ou font souvent la manche devant des vitrines ou des magasins de luxe.

Boire de l'alcool, c'est le seul “loisir” entre grosses guillemets qui permet à certains SDF qui ont lâchés prise. de fuir leurs quotidiens misérable un instant avec l'ébriété (l'idylle)… qui ne dure pas longtemps : jusqu'à ce que la bouteille soit vide.

Le SDF fait désormais partie intégrante du paysage, c'est malheureux à dire. Personne ne s'occupe d'eux, personne ne les remarque, pensant que leur situation est normale. Il devient “une habitude”.