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Champ lexical de l'eau :
Plongé, fond, dérivé.

En bref :

la pauvreté ça fait gamberger, en deux temps trois mouvements, on coupe on compresse, on découpe on emballe on vend

De plus “dérivé” nous fait penser à “un peu de travers” (à la première ligne).

Cette phrase est moins déterministe. Comme si le discours avait mûrit au fil de la chanson. Il n'était pas prédestiné à être “de travers” mais il l'a choisi.

Enfin, avait il vraiment le choix ?

Rappel et modification de l'ordre des mots de la phrase précédente :

La folie, le sang, la mélancolie, du rap, du fil rouge
Des risques et du son : ma définition

la gradation décroissante y est bien plus évidente.

Sang > risques >> son

(Et une magnifique allitération en S)

‘L'avenir’ opposé aux ‘origines’.

Peut être oppose t'il le futur et le passé. Mais on ne peut s'empêcher d'y voir un rappel du désir qu'ont eu les première générations d'immigrés de vouloir s'installer en France.

En effet, si les paysages étaient plus ensoleillés, le beau temps est terni par la misère.

L'avenir est donc ici synonyme d'emploi, de richesse. Car Paris est une des villes les plus riches du monde.

D'où la rupture de syntaxe, où il nous interpelle :

Au fond, ça va dans l'hexagone

(L'hexagone est une metaphore pour désigner la France.)

(De plus, c'est une chanson de Renaud Hexagone, chanson qui dit que : Au fond, ça va pas du tout dans l'hexagone )

Image brute de la conscience de la difficulté économique.

Ici les années symbolisées via une synecdoque par des étés nous montre que tout comme Fabe dans “quand je serai grand”, dans les foyers les moins aisés, il faut attendre d'être adulte pour voir une mer.

A moins d'être né au bord de l'eau…

l’île de France c'est une carotte : il y a pas la mer

Soleil du nord est un oxymore, tout comme beaucoup de titres d'oxmo puccino :
L'enfant seul ou le cactus de Sibérie par exemple.

Ici cet oxymore nous oppose ce nord de la France, peu ensoleillé, au soleil des pays chauds.

Ceci dit, il renvoie aussi, au sens propre, au soleil, bien que rare sur Paris.

Champs lexical de la géométrie cubique :
‘Carré, cube’.

L'impression qui se dégage est celle de l'étouffement.
D'une part par la densité : “Mille au m²”, le “cube” laissant imaginer un petit appartement et enfin, les tentacules semblent nous serrer.

De plus le fait de vieillir dans ce cube, accompagné par la solitude nous donne un destin pessimiste et peint un tableau froid.

L'enfance qui se dégageait du début du couplet commence à vieillir. Toujours sans voir le soleil.

Ici c'est une énumération de problèmes d'adulte;
La rhétorique est complète et l'auteur traite de son état actuel.

Les problèmes d'argent sont la cause de ce manque de soleil. Car si il le pouvait, il s’exilerait vers le Sud.

#Remarque :

Dans Pam Pa Nam, sur le dernier album Roi Sans Carrosse, il semble apprécier un peu plus Paris.