En tant que suite et dernier volume de la série d'EPs de Dinos (avec Aquanaute et Nautilus), Sea Dweller semble faire le bilan du rap et du rappeur que devient El Pichichi.
Majoritairement, il prend du recul sur sa carrière en revenant sur ses choix artistiques (notamment dans « Enfant du siècle »).
De fait, cette introspection l’amène sur un compte-rendu assez négatif. Dinos est légèrement perdu, tiraillé entre le caractère naturel de son évolution et l’insatisfaction de l’homme qu’il est devenu. Il va même jusqu’à blâmer sa propre musique de manière satirique (comme dans « SP98 »).
Dans la continuité des deux précédents projets, Sea Dweller constitue alors un exercice de style, mais surtout un moyen de clôturer une partie de la carrière de l'artiste. Il quitte ainsi les eaux sous-marines l’esprit léger, prêt à nous délivrer son prochain album.