Civilisation

• Traduction anglaise

Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que dans l’album, je parlais beaucoup de mon rapport aux autres, à la société mais aussi de mon envie de transmettre, d’avoir un enfant ou de mon couple. Et je trouvais que le mot “civilisation” résumait bien toutes ces notions.

— via une interview pour Mouv'

C’est la première fois que je fais un album en partant d’une idée et que cet album ressemble à cette idée. [Dès le début, j'ai eu] envie de parler de ces sujets-là (son rapport aux autres, à la société, son couple, son envie d’avoir un enfant ou son envie de transmettre, ndlr), même musicalement, je voyais à peu près ce que je voulais faire. J’ai directement dit à Skread : “j'aimerais bien que ce soit un truc un peu disco-drill-funk". Je savais que je voulais faire un album autour de “remettre en question ce qu’on m’a appris et le reconstruire”.

— via une interview pour Mouv'

Cela a failli être spontané, mais ça ne l’était pas du tout. Au début, quand j’ai commencé à le bosser, je me suis dit : “bon, là, en trois semaines, je pense que je finis l’album”. Et en fait, ça a pris un an et demi. Des fois, tu as des titres qui sortent assez vite, et tu en as d’autres qui ne sortent même pas. J’ai dû faire peut-être quatre-vingts morceaux pour en arriver là. Ce n’est pas vraiment des morceaux, mais des bouts de trucs, de couplets. […] C’est un processus, quoi. Des fois, c’est la musique qui vient en premier, même si ça part souvent du texte. Et je trouve que ça ne marche que quand le texte et la musique matchent. En général, je pars un peu dans tous les sens, et puis je reviens. Il y a des thématiques, avant de concevoir le truc, je me serais dit : “ça va être nul”. […] Parfois, il faut juste rentrer dans le process pour le faire.

— via une interview pour Mouv'

Dans une interview pour le concept Le Code — datant du 15 décembre 2021 — présentée par le journaliste Mehdi Maïzi, Orelsan revenait sur le titre de l'album, en précisant que ce dernier aurait pu être nommé “Seul avec du monde autour”, en référence au sixième morceau de la tracklist :

Il a failli s'appeler “Seul avec du monde autour” en raison du côté “tu fais ton truc dans ton coin et il se passe plein de choses autour”. On avait même réfléchi à des concepts de pochettes autour de ça.

Oui, la partie 2 du documentaire réalisé par Clément Cotentin — le frère d'OrelSan — et Christophe Offenstein, Montre jamais ça à personne, est presque entièrement consacré a la réalisation de cet album. Il est rendu disponible sur Prime Video le 13 octobre 2022, près d'un an après la sortie de la partie 1.

Dans une interview pour le média Mouv', Orelsan a pu s'exprimer sur la question d'un potentiel arrêt de sa carrière, ou, à l'inverse, à propos de la phrase “c'est que le début”, que lui-même ou que certains fans ont déjà pu prononcer :

Pourquoi est-ce qu'on dit ça, déjà ? On est fous d'avoir dit ça ! Je pense que c'est une question de mentalités, aussi. […] J'ai pas l'impression d'avoir envie d'arrêter de sortir des choses artistiques. […] Cet album, il a un peu un sentiment d'une “première pierre de quelque chose”. Je vais pas arrêter d'être un artiste, donc logiquement, si je continue encore, c'est peut-être que le début.

Orelsan a annoncé sur instagram qu'il existe 5 versions supplémentaires de son CD :
4 limitées à 30 000 exemplaires :
- La verte
- La bleue
- La rouge
- La noire

1 limitée à seulement 5 exemplaires, la version dorée, qui donne en plus de cela un ticket d'or permettant d'avoir accès à tous les concerts d'Orelsan à vie.

La vidéo d'annonce :

Comme les CD sont limités, Orelsan et son équipe doivent ressortir une nouvelle édition à chaque réapprovisionnement. Il y a donc de nouvelles éditions qui apparaissent régulièrement. Il en parle sur son compte Twitter :