Littéralement :
- Si tu gaves tout le monde à te la raconter, Bram’s te termine.
- La police organise des écoutes le vendredi à la sortie des mosquées, afin de déceler d’éventuels terroristes islamistes. Bram’s ne peut donc pas organiser son business là-bas, mais ça revient aussi à suspecter l'ensemble de la communauté musulmane.

• Il y a ici trois rimes différentes, selon un schéma A-B-C-A-B-C, dans lequel chaque partie de phrase est liée à sa rime :
  Arrête de frimer, (…) j'suis obligé de prier est une antithèse qui oppose la piété – relative – de Bram’s au manque de pudeur des rappeurs (qui ont le blues, souvenez-vous).
  Ton existence sera courte, (…) j'ai la vie sur écoute est une menace de mort avec, afin de prouver la sincérité de ces menaces, l'aveu qu'il risque fort de finir en prison, étant déjà surveillé.
  Si tu m'pousses à la faute, (…) j'ai Yahia sur les côtes pourrait signifier que Bram’s n'est pas inconscient, son grand frère le surveille afin qu'il reste dans le droit chemin.

Cependant, Yahia, faisant partie du 92i, il semble lui aussi mener une vie de gangster. Et dans ce cas “Et Yahia sur les côtes” n'a plus du tout la même signification…

• Brams et son gang font dans le trafic de drogues, et sont fortement suspectés par la Police et les Renseignements Généraux (Les RG), comme tous les gangs d'ailleurs.
  C'est pourquoi ils sont placé sur écoute téléphonique, moyen par lequel les organismes de surveillance écoutent les conversation de leurs cibles à leur insu, afin de requérir des informations pour les coincer.
• Yahia est le grand frère de Brams. Un grand frère protège généralement sa fratrie comme un père, en les éloignant de tout ce qui est mal (armes, drogues, etc.). Il est donc près de lui, à ses côtés, pour le surveiller.
• Ainsi, pour survivre parmi toutes ces personnes qui surveillent ses actes, Brams n'a d'autre choix que de prier le ciel afin qu'il l'aide au quotidien, sinon tout s'écroulera.

#True Story !