Sch évoquait déjà sa déférence envers le code d'honneur des mafieux dans le tome 1 de JVLIVS.
C'est cette attache aux valeurs mafieuses qui le conduisent à agir de telle sorte qu'il n'en dort plus. Entre assassinats, vendetta et rivalités, nombreuses sont les entraves entre le S et Morphée.

Gennaro est un personnage mafieux de la série Gomorra qui a inspiré le morceau au titre éponyme à Sch. Le nom du personnage est aussi le titre qu'a donné le rappeur à un morceau qui n'est pas sorti officiellement.
Pour gérer son trafic, le personnage n'hésite pas à éliminer la concurrence. Et les assassinats à l'arme automatique (métaux lourds, guitares) à bord de puissants bolides, c'est l'idéal !
Le quatre anneaux est une périphrase pour désigner la marque automobile Audi.

Pour accroître le bénéfice tiré du trafic de drogue, une astuce imbattable consiste à diluer le stupéfiant pur dans un mélange de produits moins chers (couper).
Avec cette méthode, Sch dit pouvoir récupérer trois fois la somme qu'il a investi dans l'achat de la drogue.

Après avoir présenté les emballages transportant sa drogue (capsule, pochette), Sch nous rappelle sa volonté d'être à la tête du réseau et de ne pas recevoir d'ordre. Il veut être le chef, celui qu'on appelle “el jefe”.

Je suis mon propre boss, je ne dirai jamais “Allô patron”
Booba – R.A.S.

Restaurant de façade servant à la production de drogue et à compter le bénéfice, le décor est planté.
Sch compare sa gestion du business au séisme qu'à provoqué l'armée allemande (Wehrmacht [1]) durant la Seconde Guerre mondiale.
Armes et explosifs (plastique) à foison pour la procession martiale.

[1] Possible référence à la Blitzkrieg.

La vie d'artiste n'est pas si rose qu'on pourrait le croire.
Sch nous informe que le rythme de travail et la créativité qu'on attend de lui l'usent peu à peu.
Une chanson est un morceau que l'artiste s'arrache pour l'offrir à son public, et voir que ce public ne prend plus le temps d'apprécier l'œuvre semble attrister le rappeur. Les auditeurs, devenus consommateurs, le conduisent à douter de son destin artistique.
A cela s'ajoutent les mesquineries et le mauvais état d'esprit qui peut parfois être dirigé contre les artistes sur les réseaux sociaux.

La précarité marquée dans le quartier où a vécu Sch lui fait dire que tous les comportements s'y sont adaptés. De la violence générée par les trafics au langage (nos wesh).
Il semble aussi critiquer le fait que l'exposition sur ces endroits difficiles n'arrive qu'après les faits divers.

Sch présente son ordre des priorités.
Il veut avant tout garantir la sécurité financière de sa mère (mater). Une fois la mama à l'abri, il peut sereinement s'occuper de faire plaisir à sa compagne avec des biens de luxe (Hermès).