On retrouve de manière synthétisée le discours que portait Vald sur le morceau “Deviens génial”, dans l'album précédent.

Allusion au pouvoir prégnant de la finance sur l'ordre économique du monde. Dans le système capitaliste et libéral qui porte l'économie mondialisée, les acteurs ayant gagné en puissance et en influence ont surtout été les banques plutôt que les Etats endettés.
Malgré la crise de 2008, régulièrement, des scandales bancaires éclatent mais ne semblent pas faire bouger les fondations du système ; notamment par les logiques too big to fail et too big to jail.
Face à l'attitude de ces entités, de nombreuses choses sont à remettre en question quant à la perception du monde.

Dans les sociétés occidentales, l'apprentissage institutionnel démarre vers 3 ans (maternelle) pour s'achever avec le diplôme des études supérieures ; parfois obtenu vers 25 ans.
Vald présente froidement ce long processus comme celui qui nous rend apte à travailler pour la société en échange des moyens de subsistance qu'elle nous octroie.

On nous enseigne l'art de courber l'échine
Dès le premier biberon, à devenir des carburants pour la machine

Critique adressée à ceux qui ne voient le salut que par la réussite matérielle alors que Vald la considère comme un moyen pour mettre ses proches à l'abri du besoin.
Aussi, réussir à sauver les siens semble être un combat de tous les jours pour l'artiste qui place la morale comme moteur et boussole permettant d’assainir son environnement au quotidien.

Référence à l'univers du rappeur Heuss L'enfoiré qui a connu un grand succès avec le morceau Khapta. Les deux artistes s'entendent assez bien et ont même collaboré sur le titre L'addition.