Pour lui la notion de liberté est importante, et il constate que l'homme respecte les règles établies par le monde.

Pour lui il faut s'émanciper, le caractère animal qu'il a ne peut pas se contraindre à rester enfermer dans l'étable. Ce serait comment cantonné un hyperactif à une camisole de force.

On remarque le rapport avec la première phase, où Kalam’s parlait déjà d'instinct bestial.

Ce n'est pas nouveau, le son est transporté par l'air.

Kalam’s qualifie ses paroles de véritables images, des messages qui sont trop dures à assumer pour ton enveloppe charnelle, c'est à dire ton corps, l'objet qui enveloppe ton âme.

On remarque le double sens de timbrées dans cette phase qui qualifie les musiques de Kalam’s qui sont folles, mais qui est aussi un jeu de mot avec voix puisque pour parler de voix on utilise le mot timbre.

On note aussi le jeu de mot évident timbrées/enveloppes.

Kalam’s annonce qu'il sait largement se sentir libre sans se droguer, faire des conneries ou boire.
Pour lui la liberté va bien au delà de ça, et il la trouve surement dans sa musique.

Kalam’s se questionne sur l'échelle à laquelle comparer lui et ses collègues.

Doit il considérer qu'ils sont dingues ou que les autres autour son trop normaux ?

Ironiquement, il a déjà sa petite idée…

Deux phases qui sont dans la continuité des deux premières, il parle à nouveau d'évolution de sa musique.

Il dit qu'en général, vouloir changer de destin, de vie est souvent bloqué par le fait d'être imprudent, et de ne pas savoir où on va.
Il emploie ensuite une question rhétorique où il demande si quelqu'un a déjà vu un choc (le changement de destin) sans collisions ‘problèmes.

Donc il y a une morale implicite : vouloir changer sa vie entraîne parfois plusieurs imprévus, mais il faut savoir prendre le risque, risque que Kalam’s et ses compères ont pris en se lancant dans la musique.

Ici il désigne par polissons ses collègues de rap et par conditions d'esclave les règles imposées par les maisons de disque dans l'industrie musicale.

Donc dire non à ces conditions ça signifie tout gérer en indépendance, comme le fait L'Animalerie.

Kalam’s justifie le nom de son crew : s'ils s'appellent L'Animalerie c'est parce que les musiques qu'ils sortent sont bestiales.

Après que la tass lui ait préparé ses pancakes, il en mange des tas. Il devient donc un gros sac, expression employée pour désigner quelqu'un de gros, et se compare au chanteur Big Ali.

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