Booba reprend une de ses célèbres punchlines :

Je vais à la chicha pour les beurettes
40000 GANG ft Booba – “Vrai”

On peut supposer qu'il s'agit là d'une subtile et ultime réponse à la pseudo-polémique créée par le dénommé Bassem de Vénissieux ainsi qu'à tous ceux qui partageaient l'avis de ce dernier. Dans de multiples vidéos sur Facebook, il se plaignait, en partie, que Booba parle des beurettes dans “Vrai” et concluait que le rappeur s'en prenait à la communauté maghrébine entière. Il reprochait aussi à B2O de dénigrer, à travers cette phrase, un peuple auquel il n'appartient pas et l'invitait donc à l'avenir à ne parler que de “niafous”. Booba remet les choses au clair : il n'avait aucunement l'intention d'attaquer qui que ce soit avec cette fameuse phrase. S'il va à la chicha c'est pour les Arabes, certes, mais également pour les Noires et les Blanches. Comme ça, pas de jaloux !

Une beurette (féminin de “beur”) désigne originellement une Maghrébine. Au fil du temps le terme est devenu une injure et est généralement utilisé pour désigner une fille d'origine maghrébine dévergondée, sans moralité et à laquelle on attribue éventuellement la caractéristique d'être excessivement maquillée et/ou peu pudique.

Une niafou est une Noire repoussante et malpropre en apparence. “Niafou” est souvent utilisé hasardeusement pour injurier une fille noire quelconque. Pour certaines personnes, ce terme n'est pas péjoratif mais simplement familier et sert à désigner une Noire.

Quant à Antoinette, c'est un prénom typiquement français. Il sert ici à désigner une femme Blanche.