Cachin a commencé sa carrière au quotidien Le matin de Paris en 1985 et il a poursuivi en tant que pigiste chez Picsou Magazine en 1988, et aujourd'hui, selon Cardet, il défendrait le rap consumériste.

Le lien, c'est que le leitmotiv de Picsou est l'argent et l'avarice.

D'où la logique selon Cardet.

Ici, Cardet renforce sa pensée du paragraphe précédent, c'est à dire l'idée que Cachin se dissimulerait derrière un discours subversif alors qu'il serait un libéraliste dissimulé.

Il précise le “discours faussement subversif” en disant que Cachin véhiculerait souvent une image du rap comme une culture émancipatrice, une culture consciente et réfléchie émanant des quartiers.

http://www.youtube.com/watch?v=nKKEg2x2BJA

Et il accuse Cachin de porter préjudice à ces mecs de quartier justement, d'être un mauvais porte-parole.

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Le *"toi qui y vis, sans doute, dans les quartiers"* est ironique, et il sous-entend là que Cachin ne côtoie pas la culture qu'il revendique et dont il véhicule les messages.

L'hédonisme c'est une philosophie qui place le plaisir et l'assouvissement de celui-ci au coeur de l'existence humaine.

Hédoniste authentique, j'suis foutu d'avance

Ici, Cardet allie l'hédonisme au libéralisme, et l'attribue à Cachin en disant qu'il se cache derrière un discours, des paroles faussement subversives alors qu'il serait en fait très attaché à la société consumériste et libérale, qui serait pour lui une source d'assouvissement de ses plaisirs.

Dans cette seconde partie de phrase, il en profite pour critiquer ce qu'il considère comme la vraie pensée de Cachin, et le vrai message du rap, sous-entendu toute l'idéologie libérale, capitaliste et consumériste.

Cardet, dans le début de sa phrase, assume le fait d'apparaître masqué à la télévision. Il le revendique tout en prônant la pensée clouscardienne, pensée de Michel Clouscard qui remet en cause les avancées capitalistes et libéralistes du 20ème siècle, qu'il a essayé d'appliquer au monde du rap dans son livre.

Dans sa critique sur le livre de Cardet, Olivier Cachin se moque de Cardet et du fait qu'il apparaisse toujours flouté :

Hélas, le courageux Terminator refuse de se montrer en photo et passe à la télé de dos ou dans le noir, comme les délinquants sexuels dans les magazines d’actualité.

Ici, Cardet révèle le pourquoi d'une telle attitude. C'est à cause de problème judiciaires et d'une affaire en cours, et non pas par peur de représailles du milieu

Hollande fait ici référence à la nomination de Rémy Pflimlin par Sarkozy en 2010. Sarkozy avait à l'époque choqué, puisque jusqu'alors le président de France Télévisions était nommé par le CSA. Cette nomination directe émanant du pouvoir avait déclenché une vague d'indignation, dénonçant la mainmise du pouvoir sur les médias.

Lors d'interventions télévisées, Sarkozy avait dit que la nomination d'un patron de télévision publique devait être approuvée à la majorité des 3/5e par le Parlement, sous-entendu avec l'accord d'une partie de l'opposition. Ce qui est faux, puisque dans la loi il est dit que la nomination ne peut être refusée qu'à la majorité des 3/5e, c'est à dire qu'une partie de la majorité devrait être contre la décision du Président.

http://www.dailymotion.com/video/x8bro6_sarkozy-et-france-television-menson_news

En France, il existe deux types de magistrats dans l'ordre judiciaire :

• les magistrats du sièges, qui sont indépendants.
• les magistrats du parquet, dépendants du Ministère de la Justice, et donc de l'exécutif.

Ces derniers sont donc sous la tutelle du ministère, supervisés par le Conseil Supérieur de la Magistrature qui n'a pas grand pouvoir ni influence, ce qui crée parfois des scandales comme des étouffements de dossiers, des nominations par intérêts…

Hollande accuse donc Sarkozy d'avoir nommé des membres du parquet alors que le Conseil Supérieur de la Magistrature n'y était pas favorable.

Lui, veut rendre la justice indépendante et veut donc rendre contraignant l'avis du Conseil Supérieur de la Magistrature.