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Elio (FRA)

AKA: Elio Antony and Elio Deepcore

About Elio (FRA)

Evoquer l’histoire d’Elio Antony implique forcément de parler musique. Son parcours mélodique démarre avec une bande originale, celle d’Ennio Morricone pour le chef d’œuvre crépusculaire de Sergio Leone Il Etait Une Fois En Amérique. C’est le premier souvenir musical d’Elio, né d’un père violoniste et d’une mère qui jouait Chopin au piano à la maison.
L’éducation musicale démarre classique : classes d’orchestration à l’âge de 20 ans, puis premiers pas dans le spectacle avec des ambitions vocales, puisqu’Elio se veut chanteur, auteur et compositeur. L’arrangeur d’Henri Salvador veut le produire, Salvador lui-même soutient le petit. Mais l’histoire s’arrêtera avant la sortie du disque. « Je n’étais pas prêt et je n’avais pas l’ego suffisant pour être devant ».
Episode suivant, la vie de l’autre côté des consoles, où Elio utilise ses compétences musicales au service d’autres voix que la sienne, notamment dans les musiques urbaines.(Diam’s Soprano,Sniper etc…) Il veut aussi écrire pour d’autres artistes, composer pour le cinéma, montrer toute la gamme de ses capacités. Le retour à la chanson se fait avec la production d’un morceau de Johnny Hallyday, « Le Temps Passe », avec Ministère Ämer en featuring. Elio place des somptueuses cordes et trouve l’équilibre entre balade rock et feeling hip-hop. Elio ouvre les stores. « Je faisais plein de chansons, des musiques “morriconiennes” tout le temps, mais elles ne sortaient pas. Je me faisais plaisir mais je n’avais pas de direction. Mon éditeur a écouté, s’est dit qu’il y avait des choses à faire, m’a soutenu. Je suis revenu à mes premières amours. J’aime les musiques pop mais aussi urbaines mais ma vraie personnalité est dans ces ambiances cinématographiques ».
Grâce à Luc Besson, qui propose à Elio de s’occuper de la musique d’une scène clé de son Taxi 3, Elio entre sur le grand écran par la grande porte. « C’est avec Luc qu’il y a eu la jonction entre l’urbain et le monde du cinéma. C’était la scène de la voiture sur le barrage de Tignes. Pas de beats, que des cordes. Pour mon ego ça m’a fait du bien » avoue-t-il.
Après, c’est l’escalade : Djamel Bensalah lui commande le générique de fin du fameux Neuilly Sa Mère en 2008, puis pour son film Beur Sur La Ville une version All Stars du « Né Quelque Part » de Maxime Le Forestier avec Alain Souchon, Yannick Noah, Khaled, Amel Bent, Akhenaton, Rachid Taha, Magic System, Grands Corps Malade, Zebda, Tiken Jah Fakoly, Biyouna, Mayrina Chebel. Et c’est grâce à un agent qui l’a vu à l’œuvre lors des séances épiques de « Né Quelque Part… En 2012 » qu’on lui propose l’intégralité de la BO d’un long métrage, La Vraie Vie Des Profs, réalisé par l’équipe du film Lascars. Elio crée un thème central qu’il décline tout au long des différentes séquences du film. « J’ai travaillé sur des scènes écrites avant qu’elles soient tournées et j’ai gardé 60 % de ce que j’avais fait. La comédie c’est ce qu’il y a de plus dur, je m’en suis aperçu. J’ai travaillé huit mois sur ce projet avec des réalisateurs merveilleux ,avant de remettre les bandes ».
Le résultat est la preuve, s’il en fallait une, qu’Elio Antony a passé avec brio le test du son au cinéma. Depuis le thème du générique jusqu’aux crédits de fin, Elio joue avec les émotions comme un virtuose sur son violon.
La suite ? Il est en train de l’écrire, avec des productions pour Bridget Kelly(avec Akos Firebird), signée chez Roc Nation , le générique du film d’animation Dreamworks: Les Croods et d’autres projets top secret pour le cinéma, avec un œil sur les USA.
Elio Antony sort de l’ombre grâce aux salles obscures.
Joli paradoxe.

@elioantonycompositeur